Ce poisson est originaire du
Sud-Est asiatique (Thaïlande, Cambodge, Viêt Nam, Laos et Malaisie). Il vit
dans les rizières, les
petites mares. Il apprécie les eaux tempérées voire chaudes (24°-28°), lentes
et peu profondes. La forme sauvage a des nageoires courtes et est de couleur
brunâtre. Certaines races et variétés sont considérées comme domestiques.
Alimentation:
Dans son milieu naturel, le combattant est un prédateur carnivore,
il se nourrit de petites proies vivantes. L'éleveur, quant à lui, pourra donner
des granulés, des artémias, des vers, de la viande rouge, des alevins d'autres
poissons, à ses combattants. Il faudra la plupart du temps éviter les
paillettes, qui ne sont pas adaptées pour une bonne maintenance. Celui-ci aura
besoin d'une alimentation spécifique selon son stade de vie et de croissance.
Un alevin juste éclos se nourrit d'infusoires, de paramécies. À
partir de la nage libre, celui-ci commence à se nourrir de nauplies d'artémias,
plusieurs fois par jours, et ce, jusqu'au stade adulte. À partir du stade
adulte, le combattant peut recevoir uniquement des granulés spéciaux
"combattant", des artémias, des vers de vase rouges. Il peut
également se nourrir de beaucoup d'autres aliments, la liste n'étant pas
exhaustive : le betta peut par exemple manger des alevins de guppys, ce
qui permet une régulation de la population des guppys et un apport de
nourriture vivante aux combattants. Il est important de varier la nourriture.
Le combattant a une nourriture très variée, qui pourra être
remplacée uniquement par les granulés, pour des questions pratiques. Les
aliments de type flocon semblent à proscrire de son alimentation puisqu'ils
gonflent dans leur estomac.
Description:
Combattant
femelle variété naturelle
Il atteint en moyenne 4 cm de
long, mais une variété appelée "Giant" peut atteindre jusqu'à 12 cm. C'est un poisson reconnu pour
avoir un comportement belliqueux : les mâles devront être maintenus
séparés, au risque d'un combat violent pouvant aller jusqu'à la mort du vaincu.
Le betta splendens peut néanmoins vivre en groupes d'individus composés uniquement
de plusieurs femelles. Ce comportement territorial lui a valu le nom de
Combattant du Siam ou simplement Combattant. C'est un poisson qui est très
apprécié dans son pays d'origine, où des combats sont organisés de la même
manière que des combats de coqs.
Des concours de conformité aux standards (concours "de
beauté") sont organisés de par le monde, entre autres sous l'égide de
l'International Betta Congress, la référence mondiale d'élevage de Bettas, et
notamment en France, par le Nord Betta Club, l'Association Francilienne pour le
Betta Splendens et l'Auvergne Betta Club, ainsi que par La Communauté
Internationale pour les Labyrinthidés-l’International Betta Splendens Club.
Le betta splendens est catégorisé grâce aux formes de ses voiles,
ayant chacune des standards pour concours. Les plus connus sont entre autres : - le queue-de-voile (ou
QDV), qui est caractérisé par sa longue nageoire caudale qui tombe ; - le
halfmoon (ou HM), qui est caractérisé par sa nageoire caudale qui forme une
demi lune à 180° (les spécimens possédant une ouverture de plus de 180° sont
considérés comme over halfmoon ou OHM) ; - le crowntail (ou CT), qui est
caractérisé par ses nageoires terminées par des pics ; - le doubletail (ou
DT), qui est caractérisé par une symétrie entre le haut et le bas du corps, et
dont la nageoire caudale se divise en 2 ; - le queue-de-peigne (ou QDP),
qui est caractérisé par des nageoires frangées sur quelques millimètres, et ne
pouvant pas être confondues avec les nageoires d'un crowntail ; - les
multiples formes des plakats (ou PK), qui sont caractérisées par des voiles
courts .
Le combattant le plus connu et représentatif de l'espèce, en
animalerie, est certainement le queue-de-voile.
Reproduction:
Le couple
fraie dans un nid de bulles. Après l'accouplement, le mâle presse le ventre de
la femelle pour qu'elle ponde.
Les opérations de la reproduction sont stressantes et fragilisent
le mâle et la femelle Combattant. Elles sont effectuées uniquement sur des
individus robustes pour éviter tout problème de santé.
Le mâle et la femelle sont placés dans un petit aquarium de 20 litres a 27°c, et séparés par une vitre
transparente ou un filet. Le mâle construit un nid de bulles en choisissant de
préférence un endroit où il y a de la végétation.
Lorsque la femelle est prête à pondre, les bandes sur les flancs
deviennent verticales, la papille génitale blanche est bien visible, la femelle
nage en se dandinant en "S" et baisse la tête. La femelle est alors
libérée avec le mâle et la parade nuptiale peut commencer, suivie par
l'accouplement.
L'accouplement commence quelques heures ou quelques jours après la
libération, généralement après une période de courses-poursuites avec très
souvent des morsures aux nageoires. Puis, le mâle va enlacer la femelle pour
faire sortir les œufs, et il va mettre les œufs dans le nid : la ponte peut
durer trois ou quatre heures.
Le mâle s'occupe alors seul de sa progéniture et chasse la
femelle, qui sera retirée de l'aquarium dès la fin de la ponte. Les œufs
éclosent au bout de 36-48h d'incubation ; les nouveau-nés vont pendant les
3 à 4 premiers jours après leur éclosion résorber leur vésicule vitelline,
jusqu'à atteindre la nage libre. Le mâle est ensuite retiré de l'aquarium.
Les alevins seront nourris avec des microvers, des anguillules, du
vinaigre et des nauplies d'artémias; l'eau sera changée régulièrement pour
diminuer la concentration de nitrites, nitrates, toxines et d'hormones de
croissance produites par les alevins, qui ralentissent la croissance de leurs
frères et sœurs.
De la 2e à la 5e semaine de leur vie, le
labyrinthe (organe de respiration auxiliaire des Osphronemidae) est très
sensible à la qualité de l'air. L'aquarium est alors placé dans un endroit
chaud et humide, et recouvert pour éviter les courants d'air. Un courant d'air
peut être fatal à toute une portée d'alevins en asséchant l'air. À moins que
l'air sur le haut de la cuve ne soit maintenu à la même température que l'eau,
les alevins meurent.
Après 2 ou 3 mois, les différenciations mâles/femelles sont distinctes,
et lorsque les premières nageoires commencent à être abîmées, les mâles sont
séparés de l'aquarium, les femelles pouvant rester en communauté. L'exportation
d'une femelle la condamne du bac de ses congénères, à son retour elle risque de
se faire tuer considérée comme une intruse, il est préférable de la mettre dans
un bac à part.
Comportement en captivité:
Le combattant mâle ne doit jamais être maintenu dans un aquarium
avec un autre mâle car à ce moment il y aurait inévitablement un violent combat
(durant assez longtemps pour certains) qui entrainerait la mort de l'un d'entre
eux ; c'est également le cas pour tout poisson ayant une morphologie
similaire au Combattant ou même des couleurs chatoyantes et de longs voiles,
car il serait considéré comme un rival. Les femelles peuvent généralement être
maintenues en groupe, si l'aquarium est grand, et suffisamment planté ;
malgré tout, certaines femelles peuvent se révéler très agressives. Le risque
de combat violent diminue lorsque le groupe est plus nombreux, car la
possibilité de fuite est plus grande. L'aquarium d'un combattant doit contenir
des plantes et des cachettes (demi noix de coco, pot de fleur, maisonnette pour
petit rongeur ou gecko...).
Maintenance en aquarium
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Origine
|
Asie
du Sud-Est
|
Eau
|
eau
douce
|
Dureté de l'eau
|
jusqu'à
15 °GH
|
pH
|
6.4-7.6
|
Température
|
24-27 °C
|
Volume mini.
|
10
à 15l pour les voiles long et 15 à 20l pour les voiles cours et les femelles
qui sont plus actifs.
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Alimentation
|
Nourriture
vivante, granulés etc.
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Taille adulte
|
5-8cm
|
Reproduction
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Ovipare
|
Zone occupée
|
Tout
l'aquarium
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Sociabilité
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territorial
|
Difficulté
|
facile
|
Il accepte les petites proies
congelées ou lyophilisées et les nourritures industrielles sèches (flocons,
granulés). Mais il préfère la nourriture vivante tel que les daphnies,
enchytrées, vers Grindall, drosophiles, larves de moustiques et artémias
Le combattant fait partie de la
famille des labyrinthidés (actuellement Osphronemidae), c'est-à-dire qu'il possède un
labyrinthe qui lui permet de venir respirer l'air en surface. Il faut donc
toujours plusieurs centimètres d'air à la surface de l'eau pour qu'il puisse
venir y respirer. Enfin, le bac devra avoir le moins de courant d'eau possible,
sous peine de ne faire qu'apercevoir ce poisson qui déteste le courant.
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